16 mars 2006

C’EST LE MOMENT.

Les étudiants sont en grève générale, le mouvement est majoritaire, les AG provinciales massives. Les lycéens commencent à s’organiser. 400 000 manifestants le 7 février, 1 million le 7 mars, sans appels à la grève interprofessionnels clairs, sans grève des transports, et pourtant des centaines et des centaines de milliers, dans les entreprises et dans la Fonction publique, ont fait grève pour manifester. Sans oublier les sondages qui, à leur tour, disent que l’immense majorité rejette l’arbitraire patronal et veulent la fin de la précarité et le retrait du CPE et du CNE.

Comment pourrait-on dire que les travailleurs, actifs, chômeurs, retraités, en formation, ne sont pas prêts à la grève générale interprofessionnelle et à une montée massive à Paris contre le pouvoir qui veut nous imposer le CPE et le CNE ? Pour gagner, et sans craindre de chasser le pouvoir, alors la grève générale jusqu'au retrait des CPE et CNE est possible et nécessaire.

La Coordination étudiante réunie à Poitiers le 11 mars a proposé aux directions nationales des centrales syndicales d’organiser une grève générale interprofessionnelle le 23 mars pour permettre la montée massive à Paris de la jeunesse et des travailleurs. Comment se fait-il que syndicats de salariés et partis de gauche ne leurs aient pas répondu ?

La question qui nous est posée est celle de la victoire. Oui, on peut gagner, si l'on n'a pas peur de chasser Chirac, De Villepin et Sarkozy ! Car en effet, une grève générale interprofessionnelle avec montée massive à Paris, pas pour aller se promener, mais pour affronter le pouvoir, en dénoncer l’illégitimité totale, montrer la force de la majorité, c’est ouvrir la voie à leur chute, à leur départ « anticipé ». Et alors ? Ne serait-ce pas conforme au voeu de la majorité réelle, conforme donc à la démocratie ? Qui représente donc l’Assemblée qui a voté le CPE ? La majorité ? Allons donc !

Et peut-on indéfiniment laisser les jeunes affronter le pouvoir, aux risques de la répression et de la provocation ?

Non, C’EST LE MOMENT ! Le moment de la généralisation et de la concentration pour gagner, le moment où ce qui est possible devient un objectif : grève générale jusqu'à satisfaction, centralisation de la lutte contre le gouvernement.

Réunissons-nous partout en assemblée générale pour organiser la grève générale et la montée sur Paris. Qu’un maximum d’assemblées générales (comme celle des étudiants de Clermont-Ferrand le lundi 13 mars) et de sections syndicales, d’unions locales, de fédérations, appellent à réaliser cette généralisation et cette concentration de notre mouvement avant fin mars : pour gagner, parce que c’est trop important, parce qu’il en va de l’avenir de tous les jeunes, imposons la volonté majoritaire.

Ce tract a été réalisé par les groupes membres du collectif pour le retrait du CPE, pour une manifestation nationale centrale, pour chasser Chirac, De Villepin et Sarkozy. Ils vous invitent à le reproduire, le faire circuler, le discuter, et à entrer en contact.

Le 16 mars 2006.

Club Liaison Socialisme Révolution Démocratie
(http://site.voila.fr/bulletin_Liaisons/ ),

Club République Sociale
(http://www.republiquesociale.fr/ ),

La Commune (http://www.lacommune.org/ ),
Le Militant (http://www.le-militant.org/),
Groupe de Rocles - section de Montluçon.

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