28 mai 2006

Sur le cas de Ayaan Hirsi Ali

Pour avoir « menti » sur son nom et sur son parcours réel lors des formalités pour obtenir l’asile politique, Ayaan a été déchue de la nationalité néerlandaise. Pourtant, elle est bel et bien une « vraie » réfugiée politique mais il semble que pour le gouvernement de droite et son propre parti (de droite), la vie et le destin de cette femme qui combat pour les droits des femmes et contre l’Islam politique ne comptent pas.

Ayaan est une femme originaire d’Afrique de l’Est qui a fuit l’oppression patriarcale et la morale étouffante de l’Islam, qui combat l’excision. Elle va trouver asile aux Pays Bas. Dans son combat, après un passage au Parti travailliste néerlandais, elle va se rallier au Parti libéral de Bolkestein pour finalement subir une mesure injuste et raciste énoncée par une ministre de son propre parti !

Ayaan se retrouve broyée par la conjonction de trois facteurs :
1) une mouvance islamiste qui la harcèle avec constance au point d’amener son exfiltration temporaire aux USA en 2004 par mesure de sécurité, mouvance qui est capable d’exercer suffisamment de pression sur le gouvernement néerlandais pour amener celui-ci à des concessions.
2) une gauche communautariste qui confond défense des immigrés et promotion du repli communautaire et de la différence des droits.
3) une droite libérale qui est, comme toutes ses cousines de l’Europe entière, raciste et hostile au droit d’asile.

Aujourd’hui Ayaan a trouvé refuge aux USA auprès d’un think tank (fondation politique) néoconservateur. Ceci éclaire sur l’état d’isolement de cette femme qui ne trouve appui qu’auprès de gens qui ne la soutiendront pas longtemps ni fermement si elle veut continuer son combat pour les droits des femmes. Bush mène plus rapidement, plus surement à Ben Laden qu’elle ne l’imagine…

Dans le cas présent, ceux qui objecteront que Ayaan est encartée ou abritée à droite pour refuser de condamner sa déchéance de la nationalité néerlandaise sont à l’image de ceux qui hurlaient avec les loups au moment des procès de Moscou.

Conditionner la condamnation de la mesure raciste et anti-droit d’asile que vient de subir Ayaan à son affiliation politique est une erreur que font ceux qui ne comprennent pas que « la liberté, c’est toujours au moins la liberté de celui qui pense autrement » (Rosa Luxembourg).

Pour la défense des droits des femmes, pour la défense de la laïcité, pour la défense du droit d’asile, pour la défense des immigrés en Europe, la mesure prise à l’encontre de Ayaan doit être abrogée !

La rédaction d’APS

26 mai 2006

Iran : ni agression US ni répression théocratique !

Iran : ni agression US ni répression théocratique !

Comme à la veille de l'invasion de l'Irak, l'administration Bush instaure un climat de peur pour préparer l'opinion publique à un autre acte d'agression - cette fois-ci contre l'Iran. Il y a trois ans c'était le spectre de Saddam Hussein flanqué de ses armes de destruction massive ; aujourd'hui c'est l'invocation d'une possible bombe atomique iranienne. L'objectif immédiat de Washington est de conduire le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter des sanctions contre l'Iran et, selon toute probabilité, à justifier une attaque militaire contre les installations nucléaires de Téhéran -une opération qui pourrait s'appuyer sur Israël. La Maison blanche va jusqu'à mettre la catastrophique "option nucléaire" sur la table -à savoir l'emploi d'armes nucléaires tactiques pour détruire les installations iraniennes, en dépit du fait que beaucoup d'entre elles sont situées prés de centre de population civile. Quoiqu'une invasion totale de l'Iran semble particulièrement difficile à envisager au moment présent, il ne saurait faire de doute que les néoconservateurs de l'administration Bush ont une grande vision stratégique qui comporte l'éventualité d'un "changement de régime" à Téhéran sur la route de l'expansion du pouvoir impérial US.

Nous sommes résolument opposés à l'occupation américaine de l'Irak : il y a eu assez de désespoir et de souffrances pour la population irakienne, des dizaines de milliers de morts, la descente aux enfers de la guerre civile et de la terreur exercée par les éléments les plus oppresseurs de la société irakienne -ainsi que les 2400 soldats US morts et les milliers de blessés. Et voila qu'en plus, le gouvernement américain voudrait attaquer l'Iran, ce qui a d'abord pour effet de terroriser les Iraniens et d'affaiblir l'opposition intérieure aux mollahs. Les déclarations selon lesquelles c'est pour promouvoir la démocratie dans ces pays ne sont que pure hypocrisie ; le seul intérêt de l'administration Bush dans cette affaire, c'est le pouvoir et c'est le contrôle des ressources. Nous, attachés au combat pour que les peuples d'Irak et d'Iran gouvernent leurs propres sociétés, conquièrent les libertés civiles et les droits des femmes, des homosexuels, des travailleurs, et des minorités ethniques, sommes pour cela même engagés dans le combat contre les menaces actuelles contre l'Iran et pour le retrait immédiat des forces US d'Irak.

Nous aussi, nous voulons voir un changement de régime à Téhéran, mais cela n'est possible que par l'action du peuple iranien lui-même, pas par Washington. Voila 26 ans que l'Iran est opprimé par une théocratie répressive. Sous les apparences formelles de la démocratie, le pouvoir réel est aux mains d'une oligarchie cléricale non élue ; tous les candidats aux élections doivent recevoir son imprimatur, et sa domination s'appuie sur des gangs de brutes religieuses. Le président Ahmadinejad est un négationniste de l'Holocauste qui appelle à la destruction d'Israël.

Les femmes iraniennes sont privées des droits humains élémentaires. Elles ne peuvent s'habiller, travailler, se déplacer ou choisir leurs époux librement. Le "crime d'honneur" est légal, et la loi permet de les pendre et de les battre à mort pour des "relations coupables [non-chastes]". Des millions de femmes iraniennes s'efforcent de contourner ces interdictions et y parviennent en partie, et un nombre relativement faible souffre des plus extrêmes conditions. Les femmes ont le droit de voter et de siéger au parlement, et se trouvent en proportion significative dans les universités et les lieux de travail. Il n'en demeure pas moins que peu de pays au monde peuvent se vanter d'avoir un tel arsenal légal contre les femmes.

Les travailleurs qui tentent une grève ou la formation de syndicats indépendants sont souvent violemment réprimés. Beaucoup n'ont pas reçu leurs salaires depuis des mois voire des années. Les tentatives d'organisation sont fréquemment attaquées par des bandes de mercenaires armées de couteaux, les forces de sécurité et l'armée. En dépit de cette répression, les travailleurs persistent à s'organiser et les syndicats indépendants prennent pied.

Si dans beaucoup de pays l'homosexualité est hors la loi, en Iran elle est passible de la mort et des pogroms vicieux sont organisés contre les homosexuels dont beaucoup sont torturés, battus et exécutés publiquement. Le gouvernement organise campagne massive de traque sur Internet, les victimes sont l'objet d'une surveillance constante, chassées de leurs emplois, arrêtées, soumises à chantage pour les forcer à révéler les noms d'autres homosexuels. La torture est employée pour les forcer à avouer des crimes qu'ils n'ont pas commis. Les Basijis et autres forces religieuses parapolicières kidnappent les homosexuels, séquestrés et torturés pour donner des noms. Mis sur des listes noires, ils ne peuvent quitter le pays. Et l'Iran maintenant entreprend d'exporter sa croisade anti-homosexuels en Irak.

Ces dernières années la résistance a grandi dans la société iranienne, particulièrement parmi les travailleurs contre les privatisations et le chômage et dans la jeunesse à l'encontre de la répression sociale et politique. Cette résistance porte la promesse et l'espoir d'une transformation démocratique radicale de l'Iran. La menace d'actions militaires et de sanction extérieures -et spécialement l'horrible menace de frappes nucléaires- ont seulement pour effet de grouper la population autour du régime et de lui donner des prétextes pour réduire au silence les dissidents, contenir ce processus potentiellement révolutionnaire et renforcer l'extrême-droite cléricale. Les menaces US ne servent qu'à légitimer les armes nucléaires pour le peuple iranien.

Aux termes du Traité de Non-Prolifération, l'Iran a le droit de développer une capacité nucléaire civile, quoi qu'en dise l'administration Bush. Certains d'entre nous sont opposés à l'emploi du nucléaire par tout pays, tant pour des raisons environnementales qu'à cause de ses liens avec les armes nucléaires -mais tel n'est pas l'objet de la confrontation présente entre les E.U. et l'Iran. Quoi qu'il en soit des raisons de douter des allégations de Téhéran sur sa volonté de développer le nucléaire comme nucléaire civil, l'Iran en a encore probablement pour quelques années pour être en capacité de produire des armes nucléaires. Et si Téhéran acquiert la bombe, il ne fait pas de doute que si les ayatollahs, qui détiennent le pouvoir réel, décidaient de s'en servir ce serait du suicide. Israel détient 200 à 300 têtes nucléaires capables de frapper l'Iran, sans compter les milliers que les Etats-Unis pourraient utiliser. Il n'y a malheureusement pas de garantie que l'Iran, ou tout autre Etat disposant de cette arme, n'en usera pas contre d'autres. Aussi longtemps qu'existeront ces armes barbares, elles pourront être utilisées, et plus il y aura de pays en leur possession plus le risque grandira qu'elles soient utilisées.

Nous sommes donc opposés aux efforts de Téhéran pour acquérir des armes nucléaires. Mais tant qu'une poignée de nations s'arrogera à elle-même le droit exclusif de les posséder, celles qui en sont privées ressentiront leur menace et voudront s'en procurer -comme l'exemple de la Corée du Nord l'a montré, en dépit du Traité de Non-Prolifération. De plus l'Iran, menacé par les E.U. depuis deux décennies et membre éminent de la liste noire des membres de l'"axe du mal" selon Bush, peut opter pour quitter le Traité de Non Prolifération.

C'est une rupture avec le bellicisme de Washington qui constitue l'élément décisif nécessaire pour éviter que Téhéran rejoigne le "club" nucléaire. Au delà la seule voie pour enrayer la prolifération, c'est que les puissances nucléaires désarment -voilà bien là une chose à laquelle l'administration Bush comme celles qui l'ont précédée de l'un ou l'autre parti se sont refusé de faire, bien que les E.U. soient signataires du Traité de Non-Prolifération où il est stipulé que "Chacune des Parties au Traité s'engage à poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures efficaces relatives à la cessation de la course aux armements nucléaires à une date rapprochée et au désarmement nucléaire et sur un traité de désarmement général et complet sous un contrôle international strict et efficace." Simultanément les puissances nucléaires devraient oeuvrer à la formation de zones sans armes nucléaires dans le monde, spécialement au Moyen Orient dangereux et instable.

Nous en appelons à une nouvelle politique étrangère démocratique américaine envers les menaces représentées pour nous tous par les réseaux terroristes et par les armes de destruction massive, promouvant une véritable démocratie au Moyen Orient et ailleurs, par :

* Le renoncement aux interventions militaires pour étendre et promouvoir le pouvoir impérial US, et le retrait des troupes et des bases US au Moyen Orient.

* La fin du soutien US à des régimes dictatoriaux et corrompus, comme ceux d'Arabie Saoudite, des Etats du golfe et comme l'Egypte.

* L'opposition à toutes les formes de terrorisme -ceux d'Al Qaeda, des commandos de la mort irakiens, et des kamikazes palestiniens, comme ceux des forces liées aux Etats-Unis telles que les paramilitaires colombiens et les troupes israéliennes dans les territoires occupés- aussi bien qu'aux brutalités et humiliations infligées chaque jour aux Irakiens par les forces américaines d'occupation et qu'aux sinistres menaces envers l'Iran.


* Le soutien au droit à l'autodétermination nationale pour tous les peuples du Moyen-Orient, y compris les Kurdes, les Palestiniens et les Juifs israéliens. Arrêt du soutien à l'occupation israélienne de la Cisjordanie et de l'oppression du peuple palestinien.

*Pour des initiatives unilatérales de renonciation aux armes de destruction massive, armes nucléaires comprises, et la promotion vigoureuse d'une campagne pour un traité de désarmement international, au lieu de faire obstruction au moindre effort de mettre fin à la course aux armements.

*Abandonner les efforts pour imposer, via le FMI et la Banque mondiale ou unilatéralement, les politiques économiques néolibérales de privatisation et d'austérité qui plongent dans la misère une grande partie du monde. Engager un programme massif d'aide directe aux populations.

La majorité du peuple de notre pays a maintenant conscience que l'invasion de l'Irak fut un désastre et qu'elle a été systématiquement trompée par l'administration Bush pour l'entraîner dans la guerre, et elle est pour le moins circonspecte envers les nouvelles interventions militaires au Moyen Orient. En même temps s'ensuit une tactique de la peur de la part du gouvernement pour générer un soutien populaire à des attaques aériennes contre l'Iran. Il est d'autant plus impératif de s'exprimer contre les menaces de Washington, de renseigner l'opinion publique, et d'organiser l'opposition à l'agression contre l'Iran, aussi bien que pour un retrait immédiat et complet d'Irak. Il est temps d'exiger une nouvelle politique étrangère démocratique pour les Etats-Unis, résolument orientée vers la solidarité avec les aspirations des peuples à la liberté ou que ce soit, renonçant une fois pour toutes aux interventions impériales, et s'engageant dans un réel désarmement.

Appel publié notamment dans The New York Times, The Nation, The Progressive.

Responsables de Campaign for Peace and Democracy:
Joanne Landy, Thomas Harrison, Jennifer Scarlott.

Premiers signataires :
Michael Albert, Tom Ammiano, Stanley Aronowitz, Rosalyn Baxandall, Eileen Boris, Jeremy Brecher, Noam Chomsky, Ariel Dorfman, Martin Duberman, Rusti Eisenberg, Carlos R. Espinosa, Samuel Farber, Mansour Farhang, Barbara Garson, Larry Gross. Mina Hamilton, Thomas Harrison, Howie Hawkins, Adam Hochschild, Nancy Holmstrom, Doug Ireland, Joy Kallio, Larry Kramer, Joanne Landy, Jesse Lemisch, John Leonard, Sue Leonard, Rabbi Michael Lerner, Nelson Lichtenstein, Norman MacAfee, Marvin & Betty Mandell, David McReynolds, David Oakford, Barbara Watson Pillsbury, Henry Pillsbury, Frances Fox Piven, Nancy Romer, Ruth Rosen, Peter Rothberg, Matthew Rothschild, Jennifer Scarlott, Jay Schaffner, Sydney Schanberg, Stephen R. Shalom, Wallace Shawn, Meredith Tax, Cornel West, Cora Weiss, Peter Weiss, Edmund White, Reginald Wilson, and Howard Zinn.

Site Internet : http://www.cpdweb.org/

Traduction en français par la Lettre de Liaisons

Pétition de soutien à Ayaan Hirsi Ali

A toutes les organisations progressistes, à tous les défenseurs des droits des femmes, à tous les protecteurs des droits humains, à tous ceux qui cherchent la liberté, à tous les progressistes individuels

Pétition de soutien à Ayaan Hirsi Ali

La désinformation sur le cas de Ayaan Hirsi Ali concernant l’application du droit d’asile n’est pas une nouvelle tactique pour désespérer les réfugiés, de même rien n’est nouveau sur le cas de Ayaan, néanmoins le gouvernement hollandais vient juste de décider de se servir de ce type d’information sur elle comme prétexte pour faire avancer son agenda politique.

Les droits à la citoyenneté pour Ayaaan ne peuvent être reniés. Cependant, annoncer publiquement la révocation de sa naturalisation constitue un message puissant qui éclaire l’agenda politique du gouvernement hollandaise qui entend menacer et réduire au silence tous les opposants de l’Islam politique et les défenseurs de la laïcité.

Les Pays Bas ont une politique contraire aux droits humains en ce qui concerne les immigrés et les réfugiés. C’est ce même gouvernement qui déclare que l’Iran est un pays sur et qui y renvoie par la force les demandeurs d’asile. Son action contre Ayaan Hirsi Ali atteste une fois de plus de sa politique discriminatoire et anti-humaine à l’encontre des immigrés. En effet, Ayaan est une victime de cette politique discriminatoire.

Nous croyons que le gouvernement hollandais est soumis aux demandes de l’Islam politique et qu’il essaye d’améliorer ses relations avec les pays islamiques ainsi qu’avec les groupes islamistes, chez lui et internationalement. Nous nous opposons aux ambitions de l’Islam politique et nous dénonçons la volonté des gouvernements occidentaux d’accéder et de se soumettre aux demandes de celui-ci. Les régimes musulmans se servent de leur pouvoir économique et diplomatique sous le déguisement du multiculturalisme et du relativisme culturel pour avancer leurs pions à l’Ouest et réduire au silence la libre pensée et la libre expression.

Nous en appelons à toutes les organisations progressistes, à tous les défenseurs des droits des femmes, à tous les protecteurs des droits humains, à tous ceux qui cherchent la liberté et à tous les individus progressistes pour condamner cette attaque vicieuse du gouvernement hollandais contre Ayaan Hirsi Ali qui est une militante célèbre des droits des femmes, et une combattante passionnée contre l’Islam politique.

En signant cette pétition, non seulement nous soutenons Ayaan Hirsi Ali globalement dans son attitude ferme contre l’Islam politique mais aussi nous nous opposons à l’Islam politique, au terrorisme islamiste et à leurs soutiens, que ceux-ci soient des partis au pouvoir ou en Occident.

Source : http://www.nosharia.com/

Premiers signataires :
Homa Arjomand
Cooedinator of International Campaign against Sharia court in Canada
Homawpi@nosharia.com
www.nosharia.com
www.childrenfirstnow.com AzarMajedi Chairperson of Women’s Liberation-Iran http://www.azadizan.com/english/index.htm
azarmajedi@yahoo.com

Jocelyne Clarke
Secretary-general of the Union des Familles Laïques ( UFAL)
http://www.ufal.org/

June Callwood
Writer, journalist and founder /
co-founder of over 50 social action organizations
http://archives.cbc.ca/IDD-1-69-1393/life_society/june_callwood/

Maryam Namazi
Writer,Journalisy &
Secularist of the year 2006
http://maryamnamazie.blogspot.com/

Irshad Manji
Author, “The Trouble with Islam Today”
Fellow, Yale University
http://www.muslim-refusenik.com/

MilaYounes Agente de communications et de relations publiques
Fédération des femmes canadiennes françaises

Jalil Behroozi Spokesperson of campaign
“NO to Islamists’ Oppression, No to the USA’s Aggression”
jalil1917@yahoo.com

Ann Campbell
The Brampton branch of the "University
Women's Club" (CFUW-Brampton)

Paloma Saavedra Ruiz
Presidenta/President
Red Ciudadanas de Europa/Women Citizens of Europe Network (RCE)
web: www.redciudadanas.org

Hamid Taqvaee
Secretary
Worker-communist Party f Iran
http://www.wpiran.com/

Awatef Rasheed
Iraqi Al-Amal Association/ Canada
www.iraqi-alamal.org

MinaAhadi Coordinator of International
Committee against Stoning
http://www.stopstoningnow.myphotos.cc/

JocelynBézecourt , WriterJournalist http://www.jihadwatch.org/dhimmiwatch/archives/004187.php www.atheisme.org

ParvinKaboli
International Campaign for defense of Women’s Right in Iran
http://www.irandwr.org/english/index.htm

LeroyAnne Profession Psychologue France

KhayalIbrahim
Coordinator of Women’s Liberation-Iraq
Khayal71@yahoo.ca

Chaliand Minces Juliette
Writer Women in Islam &
http://www.frenchculture.org/books/tours/cv/minces.htm

ShirleyGillett "Women Won't Forget"
ةlaine Audet & Micheline Cpublishers of Sisyphe
http://sisyphe.org

Mahmoud Ahmadi
One of Spokesperson of no one is illegal
Ahmadimh@yahoo.com

Nabile Fares
Psychanalyste, Paris
http://www.rwanda.net/french/event/procolo09152002c.htm

Bill Broderick
Humanist Shannonville, Ontario, Canada

Yves Scheller
Président de l'Association suisse pour la laïcité
http://www.laicite.ch/

Anne Zelensky
Présidente de la Ligue du Droit des femmes
http://mapage.noos.fr/anne.zelensky

Diane Lequet-Slama
Chargée de mission internationale

Michele Vianes
Présidente de Regards de Femmes France
regardsdefemmes@chello.fr
www.regardsdefemmes.com

Nadine Sidhu
Member of Amnesty International
Burlington Group

Farshad Hoseini
International Federation of Iranian Refugees(IFIR
www.hambastegi.org
farshadhoseini@yahoo.com

Samia Labidi
President association AIME
http://www.assoaime.net/

Hugo Van Offel
Photographer-Journalist
http://www.hugovanoffel.com

Nelly Sayagh
Présidente de l'Institut pour la Défense de la Démocratie
(President of the Institute for Defense of Democracy)

Dave Bleakney,
Canadian Union of Postal Workers
http://www.cupw-sttp.org/index.cfm/ci_id/6456/la_id/1.htm

Kim Pate
Canadian Association of Elizabeth Fry Societies (CAEFS)
www.elizabethfry.ca

Mohan Ashtakala
Publisher
The Himalayan News

Mary-Lou Zeitoun
Writer

Michel Virard,
President
Association Humaniste du Québec,Canada
http://lfhq.org/

Karen Kawawada
Journalist & Reporter

Benjamin Mayer
Paris, France

Mohan Ashtakala
Publisher
The Himalayan News

Monique M. Kelly,
CFUW-Vaughan,
PROGRAMME co- chair
with Lynn Dobson

Mary-Lou Zeitoun
Writer

Michèle Brognetti
traductor of persian language

Popelin Mireille
182 rue Francis de Pressensé
69100 VILLEURBANNE

Stephen Pender
English, University of Windsor.

Pierre Cassen,
Animateur du journal en ligne Respublica (France)

Paul Scot
Historian Writer of the book
"L'Etat chez lui, l'église chez elle"

Huguette Chomski Magnis
Présidente du mouvement pour la Paix et contre le terrorisme

Nicole Durand
Secretariat LEOM
Ecole Centrale de Lyon

Manolo Guillén
Program Manager
San Diego Youth & Community Services
B-SAFE Human Trafficking Program

Hanna Wallsten
Writer & Journalist

Ron Tomlinson
HAC Director
VSHA Director

Ron Hart
webmaster
http://www.safewatergroup.org/

Tracy Harris,
Publisher, moxi femme magazine
http://www.moxifemme.com/

Mounia Chadi,
Journalist radio de Montréal et agence
de presse Syfia International

Lorna Dueck
Executive Producer
Listen Up TV
Christianity and Culture Journalist

Banglar Islam
http://www.BanglarIslam.com

France Dombrowski
Writer and Journalist

Charly BOUCHARA
Traducteur
Montréal (QC)
Canada

Caroline Fourest
writer and journalist

Nabile farès,
psychanalyste, paris

Ann Campbell
Equitable CFUW

Aimée Toulgoat
Montrouge

Marie Claude Rideau
Translator
France

Joëlle NOGUERAS
Secrétaire Direction.

Catherine Carroll
Concern citizen

Janet Ritch
Canada

Martine Ruppé,
Présidente du Comité Ornais de Défense de la Laïcité

Ophelia Benson
Butterflies and Wheels
www.butterfliesandwheels.com

Asqar Karimi
Secretary of the WPI Executive Committee
asqar-karimi@ukonline.co.uk
www.wpiran.org

Echos de la réunion du 29 avril 2006

Le compte-rendu sous forme de PV de la réunion commune du 29 avril dernier, organisée par Liaisons/CLSRD, Le Militant, La Commune et le CCI(T) est disponible sur le site des camarades du Militant à l'adresse http://www.le-militant.org/mouvement/PV290406.htm .

Nous signalons au passage l'article "Regrouper un pôle anticapitaliste " de Raymond Debord, animateur du site Le Militant à l'adresse
http://www.le-militant.org/mouvement/reflexions.htm

20 mai 2006

A propos de l'appel ...

A propos de APPEL POUR UN RASSEMBLEMENT ANTILIBERAL DE GAUCHE ET DES CANDIDATURES COMMUNES : IL Y A URGENCE !


Nous signalons deux commentaires qui ont nous paru pertinents :

- Quelques réflexions sur l’Appel pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes : il y a urgence ! par Robert Duguet

http://robert-duguet.blogspot.com/2006_05_14_robert-duguet_archive.html

- Quelques vérités désagréables mais bonnes à dire.
Par Vincent Presumey

http://site.voila.fr/bulletin_Liaisons/archives_2006/LN060515.htm

Causerie-Débat avec Ricardo NAPURI le samedi 27 mai

Organisée par la revue Carré Rouge et la CALPA


« PENSER l’ AMERIQUE LATINE AUJOURD’HUI »

Samedi 27 mai à 14h30
21ter Rue VOLTAIRE Paris 20ème métro Boulets-Montreuil


Venant d’Argentine, pays où il réside, Ricardo NAPURI est de passage à Paris.
La vie de Ricardo NAPURI est chargée de toute une trajectoire de militant révolutionnaire et de combattant contre l’ impérialisme et le capitalisme. Il a été expulsé en 1948 de l’aviation militaire péruvienne en tant que lieutenant d’aviation pour s’être refusé à bombarder civils et militaires de la rébellion du parti Aprista du Pérou. Il a été collaborateur du Comandante Ernesto Che Guevara entre 1959 y 1964 pour la tâche d’impulsion de la révolution en Amérique Latine. Il a été Cofondateur de la CGT péruvienne en 1968 et Cofondateur du Front Ouvrier Paysan étudiant et Populaire (FOCEP) qui obtint 21% des votes à l’Assemblée Constituante du Pérou en 1978. Député et Sénateur du Pérou. Il a été victime du Plan Condor des dictatures du Cône Sud.

Alors que l’Impérialisme américain tente de récupérer le contrôle de l’ Amérique latine, considérée depuis toujours par lui comme son « arrière cour », en tentant d’en faire une région colonisée qui lui permette de se réapproprier le pétrole vénézuelien, de se rendre maître de la région de l’ Amazone et de ses immenses réserves écologiques et du reste de vitales matières premières, tout en continuant à alimenter quotidiennement en dollars la bourse de New York,
dans de nombreux pays de l’ Amérique latine les travailleurs et les peuples sont entrés en mouvement et en rébellion contre les conséquences désastreuses pour leur vie et l’ indépendance de leur nation de plus de 20 ans des contre réformes néo libérales du capitalisme mondialisé. Utilisant pour cela des méthodes radicales, les rébellions des travailleurs et des peuples, les luttes des paysans et indigènes pauvres et sans terre, cherchant à exprimer leurs revendications et aspirations sociales et politiques.

Dans ce contexte de nouveaux gouvernements ont accédé au pouvoir depuis l’an 2000. Quelle est la nature de ces différents gouvernements ? Dans quelle mesure traduisent- ils ou non les aspirations de leurs peuples ? Quel est le degré réel de résistance à l’ offensive impérialiste ?
Que faut-il pour que ces résistances et rébellions deviennent révolutions ? Face à l’ approfondissement de la barbarie capitaliste comment repenser et ouvrir la voie de l’ alternative socialiste ?

Voilà quelques uns des problèmes que Ricardo NAPURI se propose de soumettre à notre réflexion et débat ce samedi 27 mai à 14H30 au 21 ter Rue Voltaire Paris 20ème Métro Boulets-Montreuil.

Site de Carré rouge : www.carre-rouge.org
Site de CALPA : www.calpa-paris.org

11 mai 2006

Jean-René Chauvin : un trotskiste dans l'enfer nazi


Appel à souscription


Jean-René Chauvin prépare la publication de ses mémoires, portant principalement sur la période 1943-1945, durant laquelle, militant du Parti Ouvrier Internationaliste, il fut arrêté par la police française, puis toturé par celle-ci puis la Gestapo et déporté à Mauthausen, Auschwitz et enfin Buchenwald.

L'ouvrage est préfacé par Michel Lequenne. Il comporte 264 pages.

Pour soutenir la parution de cet ouvrage, vous pouvez souscrire dès maintenant, sur simple courrier, auprès des Editions Syllepse, 69 rue de Rigoles, 75020 Paris au prix de 20 Euros, franco de port. Chèque à l'ordre de Syllepse.

Plus d'infos sur les Editions Syllepse : www.syllepse.net

Si nous apparaissons, le PR et moi, nous sautons…

Le Monde daté du 11 mai 2006 rapporte ce propos de M. de Villepin du 19 juillet 2004 "Si nous apparaissons, le PR et moi, nous sautons…".

Et pourtant, « ils » n’ont pas encore sauté et toute la question pour les travailleurs et les jeunes est bien celle là : quand vont-ils sauter ? Comment les faire partir ? Tous : Chirac, Villepin, Sarko, la majorité parlementaire UMP, avec leurs préfets, leurs recteurs, leurs directeurs d’agence régionale de santé, leurs institutions issues du coup d’Etat du 13 mai 1958…

Si aujourd’hui, « ils » se déchirent ainsi par crocs en jambe et coups tordus à la volée, c’est que la poussée vers la grève générale de ces trois derniers mois a remis au centre du débat au sein du camp bourgeois la question : comment gagner en 2007 ?

La question n’est pas qu’une simple querelle de recette électorale, c’est celle qui taraude la bourgeoisie française depuis 1981 : comment venir à bout de la classe ouvrière de ce pays, de ses acquis, de sa combativité pour « faire enfin ces réformes dont le pays a besoin ». Traduire : reproduire en France ce que Reagan et Thatcher ont réalisé au début des années 80, et reprendre sa place, son rang parmi les exploiteurs, un rang digne de ce nom au niveau mondial.

En 1995, cela avait pris la forme de la rivalité Chirac-Balladur. En 2002, Jospin avait déroulé le tapis rouge à la droite en réalisant le rêve de celle-ci : détruire la gauche en faisant le boulot de la droite à sa place. Aujourd’hui, Sarkozy assure la relève de Balladur et Chirac s’accroche dèsespèrément à l’Elysée.

Pourtant, ils n’ont plus que 10 mois à tenir jusqu’au printemps 2007 et la gauche, de Ségolène à Besancenot, de Emmanuelli à Arlette, n’est en aucune manière sur l’orientation de les chasser. Et toutes les directions syndicales sont ouvertes aux « diagnostics partagés » qu’on leur soumettra. Alors pourquoi tant de coups bas ?

Parce que pour gagner en 2007, le meilleur argument à droite, au sein de la bourgeoisie, c’est celui du « qui mettra la branlée aux travailleurs », celui qui réalisera ce préalable sera nominé sans partage, éliminant tout rival.

Malheureusement, la cible de cet objectif est plus que mouvante : elle vit et elle remue ! Elle ne se laisse pas faire : les millions de manifestants et de grévistes de ce printemps sont une menace pour le prétendant au poste de commandant en chef pour l’affrontement, coté bourgeois.

Le répit offert par la gauche politique et syndicale qui se refuse à les chasser alimente à sa façon le conflit. Se sentant rassuré de ce coté là, les protagonistes redoublent de férocité entre eux. Mais l’ombre de la classe ouvrière qui, par deux fois en un an, le 29 mai 2005 et de février à avril 2006, a témoigné de sa force potentielle en dépit des bons et loyaux services des dirigeants de la gauche, leur rappelle sans cesse que le gagnant de ce duel éliminatoire devra passer ensuite à des choses sérieuses au plus vite, or justement « celui qui s’y colle » est celui qui prend le risque maximal pour se voir éliminer en 2007, aux primaires de la bourgeoisie comme au 1er tour officiel du scrutin…

Alors, de notre point de vue, à nous, travailleurs et jeunes qui ne voulons plus subir ce régime politique, cette politique anti-sociale systématisée, le dumping sur les salaires et les droits sociaux, peu importe de savoir qui emportera cette joute. Nous ne voulons d’aucun d’eux !

Nous n’avons rien à attendre de 2007, nous ne devons pas attendre 2007 !

C’est maintenant qu’une campagne politique et sociale doit se faire entendre pour les chasser au plus vite, et imposer l’abrogation de toutes les mesures anti-ouvrières accumulées depuis 1983, depuis le tournant vers la rigueur.

Les barbouzes, les amateurs de Sushi, les lessiviers de Clearstream sont nos ennemis féroces : la classe ouvrière ne pourra pas respirer tant que ce régime subsistera. Pour aller de l’avant, il ne faut pas craindre de vider les écuries d’Augias de ce régime, le plus tôt sera le mieux !

Organisons-nous pour cela ! Dans nos partis, dans nos syndicats, à tous les échelons du mouvement ouvrier, c’est la question de l’heure !

Retrait du CESEDA ! Retrait du CNE ! Retrait de la LEC !
Chirac, Villepin, Sarko, majorité UMP : retrait !

10 mai 2006

13 mai 2006 : contre le nouvel esclavage, retrait du CESEDA !

On ne ferait notre travail militant qu’à moitié en se contentant de dénoncer seulement l’aspect raciste, discriminatoire et inhumain du projet de loi CESEDA (Conditions d’Entrée et de Séjour des Etrangers et Demandeurs d’Asile). Non Sarkozy ne fait pas que chasser sur les terres du Front National !

Le cœur du CESEDA est dans la volonté de précariser une couche précise du salariat en France : celle issue directement ou indirectement de l’immigration. Le CESEDA est le complément du CPE, du CNE, de la LEC : il fait partie du dispositif de destruction du Code du travail qui devait aboutir en mai-juin 2006 selon l’agenda prévisionnel du gouvernement.

Le recours structurel à la main d’œuvre d’origine étrangère dans les secteurs livrés à la sous-traitance et l’externalisation (nettoyage, gardiennage, restauration, commerce, BTP, services…) est une chose ancrée dans les faits depuis longtemps en France. Mais pour satisfaire les besoins d’extorsion de plus-value du capital, il faut en plus de la précarité, des bas salaires, des discriminations racistes ou sociales déjà existantes, priver cette population des aspects du droit qui permettaient de se protéger un peu, de bénéficier d’une vie de famille par le regroupement familial, d’espérer un peu plus que le minimum.

La stratégie de délocalisation « à domicile » que représente le recours à la main d’œuvre vulnérable des sans papiers et autres clandestins, ne suffit pas au patronat. Il lui faut précariser non pas quelques centaines de milliers de travailleurs mais des millions, à l’image des 15 millions de sans-papiers qui peuplent les USA.

C’est une stratégie de mise en concurrence, de moins disant systématique qui vise tous les salariés, au delà des souffrances supplémentaires qui vont être infligées à une population déjà démunie.

Après le succès du mouvement contre le CPE, il est de l’intérêt de tous les travailleurs de France de se mobiliser pour imposer le retrait du CESEDA.

La garantie de ce retrait réside dans le départ du gouvernement et du régime, discrédités chaque jour un peu plus par les effets de la « bombe Clearstream ».

Abandonner nos frères et sœurs immigrés, avec ou sans papiers, c’est non seulement laisser faire la discrimination raciste mais c’est aussi laisser les patrons rabaisser toujours plus la part des salaires, de tous les salaires, dans la richesse nationale.

Non à l’esclavage moderne : retrait du CESEDA !
Français, immigrés : même patron, même combat !
Egalité des droits ! Des papiers pour tous !

Chirac, De Villepin, Sarko : même racaille ! DEHORS !

MANIFESTATION à l’appel du collectif « Unis contre l’immigration jetable »
Samedi 13 mai – 15H République

Voir infos complémentaires sur http://contreimmigrationjetable.org/