30 avril 2006

Message à la conference annuelle des 29-30 avril 2006 de l'AWL

Message from Arguments Pour le Socialisme (France) to the 2006 AWL conference

When you are a handful of marxist militants, who claim to be in the Third Camp’s tradition in a country like France, where there are three big trotskyist organisations living from more than 40 years, with a large political and social influence, despite they are still not at the same level as the PS or the PCF, so you need to have a tool to tell your ideas, your conception and help organise actions according to your political orientation.

That need for a paper, a bulletin is reinforced when the politics or the internal life of these big organisations don’t allow to be active in them on long term or with efficiency.

But what makes more necessary such a voice is the present political and social situation in France as it appeared in the movement by workers expressed by the vote No at the 29 may referendum on the European Constitutional Treaty and, during the last three months, by the youth and students movement against the CPE and the casualisation of labour and the pressure forward the general strike expressed by the big demonstrations and strikes on February, March and April.

In these two cases, what makes the issues successful is not what provided the official leadership of the labour movement but what the rank and file imposed against the will of the summits.

In 2005, whatever PS or PCF or CFDT or CGT or FO or FSU displayed as electoral consign (Yes or No) what they didn’t want was the victory of the No as an expression of the massive rejection of the iron heel of capitalism .

In 2006, the pressure of youth and workers obliged all of the top union and left officials to say “down with the CPE” – even Chéréque, the scab leader of the CFDT – but what that leaders don’t want is a general strike who put the fall of the government on the agenda.

So we got a victory against the CPE but the government, the bosses and the top officials avoid the development of a general strike. They avoid the fall of the government. That round is over, now we must prepare for the next round in order to go towards our final goal: workers’ power and socialism.

That’s why APS exists! Now it is a very little bulletin with short resources (a web site and a web blog but no office, no bank account) but if you believe in your ideas, in the capacity of workers to change the world, that is the basement of Marxism, you must take your keyboard, write, shape your ideas, and dispatch them to help the struggles and organisation of workers.

In day to day activities, we operate with the bulletin Liaisons who associates militants from different traditions. We plan in the coming year to publish documents from Third Camp’s tradition and analysis promoting the self activity of workers and international solidarity.

In that task, your press (Solidarity, the AWL web site, yours leaflets, your analysis) is playing a big part. So we wish you a good conference in order to help the growth of a revolutionary voice of the labour movement.

Paris, 27 april 2006

24 avril 2006

Réunion publique - samedi 29 avril 20 H

Réunion publique samedi 29 avril 2006, 20h,
Salles AGECA 177, rue Charonne - Paris
(Métro Alexandre Dumas).


La mobilisation de la jeunesse, l’unité syndicale imposée sur le mot d’ordre de retrait du CPE, la menace de la grève générale, ont infligé une défaite politique à Chirac, De Villepin, Sarkozy, à la majorité UMP de l’Assemblée nationale, au MEDEF : ils ont du retirer le CPE.

Et maintenant ?

Entrons-nous dans une phase uniquement dominée par la préparation (et par l’attente) des élections présidentielles ? Nous ne le pensons pas.

Pourquoi ?

Parce que, du côté des travailleurs et de la jeunesse, l’heure est à l’offensive et à la discussion.

Et parce que, du côté du pouvoir et du patronat, tous leurs objectifs sont inchangés, le CNE est maintenu, et la préparation de la présidentielle pour eux ne saurait être neutre sur le terrain des luttes sociales : elle exige pour eux qu’ils reprennent l’offensive, en appliquant le CNE, en « sécurisant les parcours professionnels », en associant les syndicats contre l’unité pour le retrait du CPE telle qu’elle a existé pendant 2 mois.

Il n’y aura donc aucun « fleuve tranquille » entre maintenant et les présidentielles. Les questions posées aux travailleurs, aux jeunes, à la majorité, aux militants socialistes, communistes, syndicalistes, sont :

Chasser Chirac, De Villepin, Sarkozy et le plus tôt sera le mieux !

Quel régime, quel gouvernement, quelle société, satisfera les revendications et stoppera définitivement l’offensive contre le travail et contre les droits ?

Voilà ce sur quoi nos groupements politiques, qui ont pour point commun d’avoir pris part au combat pour le retrait du CPE en défendant la perspective de la grève générale et d’une manifestation centrale unitaire contre le pouvoir, appellent à débattre dans la fraternité et la démocratie ouvrière.

Groupes signataires :

Club Liaisons Socialisme Révolution Démocratie
Le Militant
La Commune
Comité Communiste Internationaliste (Trotskiste)

Liste non limitative

20 avril 2006

Costa Rica : un dirigeant syndical menacé de 60 ans de prison !

Orlando Barrantes, dirigeant du syndicat des ouvriers de la banane CONATRAB, sera jugé les 20 et 21 avril 2006. Il est accusé d’avoir organisé, voilà 5 ans, la séquestration de 4 policiers et le procureur demande à son encontre une peine de 60 ans de prison. Dans la réalité, lors d’une intervention de la police anti-émeute contre une manifestation pacifique d’ouvriers des plantations de bananes, plusieurs policiers ont été retenus par les manifestants, puis libérés. C’est cet acte, dans lequel l’implication de Barrantes n’est même pas prouvée, que le procureur a qualifié de séquestration pour étayer des poursuites criminelles. Ivàn Angulo, employé municipal, est poursuivi pour les mêmes motifs.

Orlando Barrantes dérange ; il remet en cause de puissants intérêts. Avec le syndicat CONATRAB, il a organisé des milliers d’ouvriers agricoles et d’anciens travailleurs des plantations qui ont été exposés dans les années 70 à un puissant pesticide, le Nemagon (DBCP). Ce produit très toxique a continué d’être utilisé en Amérique Centrale bien après que son usage ait été interdit aux USA. Les ouvriers qui le manipulaient n’ont jamais été informés du danger, ni munis de tenues de protection. Or ce pesticide est responsable d’avortements et de stérilité. Il provoque des troubles de la vue et attaque la peau. Il est à l’origine de cancers du foie et de l’appareil digestif.

Les travailleurs victimes du pesticide se sont organisés pour intenter des procès aux trusts de la chimie qui l’ont produit et commercialisé même après que sa nocivité ait été reconnue par l’OMC. Ils attaquent également en justice les grandes compagnies bananières Standart Fruit, Del Monte et Chiquita Brand, qui ont délibérément mis en danger des centaines de milliers d’ouvriers agricoles. Plus de 1600 dossiers ont déjà été transmis à la justice nord américaine, et cela pour le seul Costa Rica, car une douzaine de pays sont concernés.

Rien d’étonnant à ce qu’on veuille faire taire ceux qui demandent réparation. Des intérêts financiers considérables sont en jeu : déjà des ouvriers agricoles du Nicaragua ont obtenu une indemnisation devant la justice des USA. Les trusts de la chimie et les grandes compagnies bananières redoutent des condamnations en série et de devoir payer des centaines de millions de dollars. Au Honduras, le dirigeant syndical Medardo Garcia, engagé dans le même combat, a été assassiné par des tueurs à gages. Orlando Barrantes a lui même été agressé et menacé de mort.

Il y a urgence à intervenir pour exiger :

· Non à la criminalisation des luttes populaires
· Arrêt des poursuites contre Orlando Barrantes et Ivàn Angulo
· Justice et réparation pour les victimes du NEMAGON


Auprès de la justice du Costa Rica : ins_judicial@poder.judicial.go.cr

Auprès de l’ambassade du Costa Rica, 78 avenue Emile Zola 75015 Paris
Fax : 01 45 78 99 66

Envoyer vos messages de solidarité et prises de position à : conatrab@hotmail.com
Transmis par la CGT de l'ONIC

18 avril 2006

Irak : L'UPK multiplie les arrestations de militants communistes

Communiqué du PCO d'Irak, transmis par Solidarité Irak

Cette année, pour commémorer l'Anfal - c'est-à-dire le massacre perpétré par l'armée de Saddam Hussein contre une ville Kurde en 1988 - le Parti communiste-ouvrier d'Irak a lancé une vaste campagne de protestation contre la situation dans laquelle vit aujourd'hui encore la population du Kurdistan : misère, chômage, privations, coupures d'électricité, manque d'hôpitaux et de crèches.

L'Union patriotique du Kurdistan, c'est-à-dire le parti du président irakien Jalal Talabani, au pouvoir dans cette partie de l'Irak, essaye d'empêcher cette campagne de se développer en multipliant les arrestations.

Le 9 avril, les forces de sécurité de l'UPK ont arrêté, dans le district de Kalar, Aram Muhammad, Amir Salah et Mustafa, avant de les relâcher. Le 12 avril, elles ont incarcéré Hussein Salih, un organisateur du Parti communiste-ouvrier d'Irak, alors qu'il était en train de distribuer des tracts.

Le 13 avril, c'est Zmnako Aziz, un membre du bureau politique, qui a été arrêté. Elles sont également mené des raids dans les résidences étudiantes de Sulaymania.

De plus, Fayaq Gulpi, le leader du Parti pour une solution démocratique au Kurdistan (branche irakienne du Parti des travailleurs du Kurdistan - PKK) et dix autres membres, ont également été arrêtés. Deux autres, AdulwahabAhmed et Bahadin Mahmud sont recherchés.

Ces pratiques rappellent celles du régime baasiste. Nous appelons à défendre la liberté d'expression, de parole, d'organisation et de manifestation, et à la libération de tous les prisonniers politiques.

Parti communiste-ouvrier d'Irak, 16 avril 2006

En France, vous pouvez envoyer vos protestations à l'Union patriotique du
Kurdistan, 23 rue Louis Pouey 72800 Puteaux,

Tel: 01 47787598, Fax: 0140900282

15 avril 2006

Nécrologie : Stefan Piekarczyk

Stefan Piekarczyk
Par August Grabski

Le 16 février 2006, Stefan Piekarczyk est mort d’un cancer à Varsovie. Stefan était un socialiste, un trotskiste, un traducteur et un économiste.

Il était né en 1955 et avait grandi dans une famille polonaise de Glasgow et c’est là qu’il avait rejoint la section britannique de la Quatrième Internationale, l’International Marxist Group (IMG).

A la fin des années 70’, Stefan était venu en Pologne pour étudier. Il a été l’une des personnes les plus importantes (aux côtés de Ludwik Hass) pour la reconstruction du trotskisme en tant que courant de la gauche polonaise. Il a été actif en tant que journaliste de gauche au sein du syndicat Solidarité en 1980-81, puis sous la loi martiale, il a été l’éditeur de journaux clandestins de gauche, au risque d’une peine de prison et d’une expulsion de Pologne.

En 1987, il a été l’un des cofondateurs du Courant de la Gauche Révolutionnaire (CGR), un groupe illégal qui était aussi en solidarité politique avec les trotskistes organisés dans la Quatrième Internationale. Il fut actif dans cette organisation jusqu’à sa mort.

En 1991, Stefan a participé à la publication en polonais de La Révolution Trahie de Léon Trotsky. De même en 1991, il participa au lancement du magazine socialiste Dalej ! (En Avant !) pour lequel il utilisait le nom de plume de Jan Sylwestrowicz. A ce jour, 41 numéros de Dalej ! ont été publiés.

Les années 1990 ont été un moment difficile pour les gens ayant une perspective anti-capitaliste. D’une part, ils devaient faire face à l’héritage du passé et d’autre part, ils devaient affronter la trahison du programme des intérêts des travailleurs par les dirigeants de Solidarité. Cela contribua à l’isolement des trotskistes par rapport à un plus large milieu social. La survie de la gauche anti-capitaliste en Pologne, jusqu’au regain d’activité avec le mouvement « altermondialiste », fut en grande partie facilitée par la publication du magazine Dalej ! dirigé (en particulier au début des années 1990) par Stefan.

Stefan a aussi inspiré le premier ouvrage universitaire sur le mouvement trotskiste, débarrassé des déformations et de la désinformation staliniennes (2003).

En avril 2004, il a été parmi les principaux organisateurs de la Conférence Anti-Sommet de Varsovie « Pour une Europe Sociale », au moment où le Forum Economique Européen se déroula à Varsovie.

En octobre 2004, il a été l’un des porte-parole représentant la gauche anti-capitaliste polonaise au Forum Social Européen de Londres.
Stefan Piekarczyk s’est toujours considéré comme un militant de la Quatrième Internationale. Malheureusement, la direction de la Quatrième Internationale a déçu le Courant de la Gauche Révolutionnaire.

Quand, en 1999, le CGR a exclu l’un de ses membres du fait de son comportement fortement anti-démocratique, cette personne fut capable d’utiliser ses contacts personnels avec les experts du travail en Europe de l’est de la Quatrième Internationale pour priver le CGR du statut de section de la Quatrième Internationale. Plus de 20 camarades furent vendus par ces spécialistes pour sauver un ami personnel.

Les procédures démocratiques au sein de la Quatrième Internationale se sont révélées être une fiction et les soit disant experts n’ont toujours construit aucun groupe en Pologne ou dans un quelconque pays de l’Est depuis 1989.

En tant que militant politique, Stefan a toujours été opposé à toute collaboration avec les “post-communistes” dans lesquels il voyait les fossoyeurs du socialisme authentique et l’avant-garde de la restauration capitaliste en Pologne. Il a toujours été partisan de l’unité de la gauche radicale en Pologne, et pour cette raison, il a soutenu l’activité du CGR en tant que courant du PPS-RD (Parti Socialiste Polonais – Révolution démocratique) à la fin des années 1980 et en tant que courant de la Nouvelle Gauche à partir de l’automne 2005.

Pour les mêmes raisons, il était un sympathisant de l’alliance pluraliste de la gauche radicale en Europe occidentale : l’Alliance Rouge et Verte au Danemark, le Bloc de gauche au Portugal, et – en dépit de son attitude critique à l’égard de la politique anti-démocratique du SWP – de Respect en Angleterre.

Bien que Stefan ait été un trotskiste orthodoxe convaincu, il était ouvert à la collaboration avec les autres militants de gauche anti-staliniens et tolérait les différences politiques au sein d’une même organisation anti-capitaliste. Aussi accepta-t-il le tournant pris en 2004 par une partie des militants du CGR de collaborer avec l’Alliance for Workers’ Liberty. Pour lui, ce qu’il y avait de plus important était le combat politique commun contre le capitalisme et pour les droits des travailleurs.

Il était une personne modeste, dépourvue d’ambitions personnelles en politique ; il a toujours subordonné ses souhaits personnels à la cause politique du socialisme. Il était un homme bon et noble. Une nuit, (il travaillait la nuit comme traducteur) il se querella au téléphone avec une camarade femme de l’organisation. Vers 2 heures du matin, il acheta un bouquet de fleurs et traversa toute la ville pour frapper à sa porte et venir s’excuser.

Le Courant de la Gauche Révolutionnaire perd l’un de ses dirigeants mais aussi un ami sincère, quelqu’un sur lequel on pouvait toujours compter.

Message de congratulation et de solidarité du Syndicat des Travailleurs de la Compagnie des Bus de Téhéran

Message de congratulation et de solidarité du Syndicat des Travailleurs de la Compagnie des Bus de Téhéran et agglomération sur la victoire des travailleurs, des étudiants et du peuple de France.

Ces dernières semaines, le peuple d’Iran, le peuple travailleur, les étudiants et notre syndicat ont suivi avec beaucoup d’intérêt les nouvelles en provenance de France, espérant de tout notre cœur la victoire du juste mouvement mené par les grands syndicats de salariés et d’étudiants et par le peuple de France.

Les nouvelles concernant ce mouvement ont été une source d’inspiration et d’exaltation pour les militants syndicalistes emprisonnés en Iran. Le Syndicat des Travailleurs de la Compagnie des Bus de Téhéran et agglomération étend ses congratulations et sa solidarité pour cette victoire au peuple de France et en particulier aux syndicats des salariés et à ceux des étudiants.

Nous espérons que, comme ils le sont dans votre pays, les droits des salariés pour la défense de leurs intérêts en accord avec la convention 87 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) seront pleinement réalisés dans notre pays aussi vite que possible.

Dans l’espoir de ce jour !
Avec nos chaleureuses salutations et souhaits pour un monde meilleur !

Syndicat des Travailleurs de la Compagnie des Bus de Téhéran et agglomération.

Traduit en anglais par la Commission de solidarité internationale des travailleurs du Parti communiste –ouvrier d’Iran

05 avril 2006

Chirac, chef du camp du CPE, ne cède pas, mais il vacille

L’unité est réalisée : pour vaincre, il faut passer des journées d’action tous les mardis à la grève générale !

Chirac, chef du camp du CPE, ne cède pas, mais il vacille.

Vaincre le CPE et le CNE, c’est chasser Chirac, De Villepin et Sarkozy.


Avec une rapidité rarement vue dans toute l’histoire de la V ème république, la loi sur « l’égalité des chances » et son article 8 concernant le CPE vient d’être publiée, un dimanche matin 2 avril au Journal Officiel !

Chirac n'a pas reculé : il promulgue. Mais il est éclopé, le gouvernement est affaibli des coups que lui ont porté les 3 millions de manifestants et les grévistes du 28 mars, la crise de régime s’ouvre : alors il promulgue … en disant que la loi ne sera pas appliquée !

Se comportant en véritable maquignon, il sous-traite à l’Assemblée nationale, c’est-à-dire à la majorité de députés UMP minoritaires dans le pays, la rédaction d’une nouvelle loi qui maintiendrait le CPE en ramenant la période d’essai à un an et en introduisant une information des licenciés sur le « motif » de leur licenciement, qui n’enlèverait rien au droit patronal illimité de licencier.

LA PRÉCARITE ET L’ARBITRAIRE NE SONT NI AMENDABLES, NI NEGOCIABLES !

RETRAIT DU CPE, DU CNE ET DE TOUTE LA LOI
« EGALITE DES CHANCES ».


L'heure n'est pas à la préparation de projets de loi dont on sait que l'assemblée UMP ne tirera rien de bon !

Comment gagner ?
De mardi en mardi, les travailleurs et la jeunesse sont sceptiques sur la multiplication des journées d’action et autres « temps forts » dont on se rappelle qu’elle a permis en fait au gouvernement de faire passer sa contre-réforme des retraites en 2003.

La voie de la victoire, c’est celle qui ne recule pas devant le renversement de Chirac, De Villepin, Sarkozy et leur régime. Les étudiants et les lycéens, en manifestant le 23 mars en direction de l'Assemblée et de Matignon l'ont indiquée. Les jeunes et les moins jeunes qui, vendredi soir, ont esquissé une marche sur l'Élysée l'ont indiquée. Les centaines de milliers de grévistes du 28 mars l'ont indiquée. Les unions syndicales locales qui appellent à la grève tous ensemble public et privé et cherchent à organiser des assemblées générales sur les lieux de travail et à envisager la reconduction de la grève, l'indiquent.

A ce jour, l’unité syndicale pour le retrait du CPE est maintenue et c’est un point d’appui. Alors il faut passer des « journées d’action » à autre chose. Il faut écouter la coordination étudiante qui a lancé, ce samedi 1° avril, à nouveau un appel à la grève générale jusqu’au retrait total. La généralisation de la grève et une manifestation nationale contre l'Elysée, Matignon et l'assemblée UMP, voila la voie du débouché.

Il nous faut donc ce 4 avril nous organiser, multiplier les assemblées générales sur les lieux de travail, reconduire la grève et surtout réunir jeunes, entreprises et services publics dans le combat.


Partout, assemblées générales sur les lieux de travail et discussion sur la généralisation et la reconduction de la grève.


Signataires :
Le Militant
( http://www.le-militant.org/ )
Club Liaisons Socialisme Révolution Démocratie
( http://site.voila.fr/bulletin_Liaisons/index.html )
La Commune
( http://www.lacommune.org )


(liste non limitative – texte achevé le 3 avril 2006 en soirée ).